Un mélange de probiotiques pourrait ralentir la baisse des œstrogènes pendant la ménopause : étude clinique
Gyntima Menopause, un mélange exclusif de probiotiques commercialisé par Kaneka Probiotics et AB-Biotics, a été associé à une réduction ralentie des niveaux d'œstrogènes chez 100 femmes périménopausées et postménopausées, selon une nouvelle étude clinique publiée dans
Il a été démontré que le mélange de souches, qui comprend KABP 052, KABP 051 et KABP 021, augmente la déconjugaison des niveaux d'œstrogène dans l'intestin, ce qui permet une meilleure réabsorption des œstrogènes dans la circulation sanguine, ont rapporté les auteurs.
La transition vers la ménopause prend plusieurs années et la baisse des taux d’œstrogènes qui l’accompagne a des effets négatifs sur le bien-être physique, émotionnel et mental. Selon Kaneka Probiotics, 85 % des femmes en âge de ménopause souffrent de symptômes allant des bouffées de chaleur aux douleurs articulaires et musculaires. 73 % des femmes ne traitent pas actuellement ces symptômes, a noté l’entreprise, les options se limitant principalement aux traitements médicamenteux. Parallèlement, 43 % des femmes souhaitent en savoir plus sur la manière dont les probiotiques peuvent influencer leurs symptômes de la ménopause, selon FMCG Gurus.
Cela a conduit Kaneka et AB-Biotics à développer Gyntima Menopause, une formulation conçue pour moduler les activités des bactéries liées au métabolisme des œstrogènes, appelées estrabolome.
Détails de l'étude
La ménopause est associée à une diminution de la bêta-glucuronidase (GUS), une enzyme microbienne présente dans l'intestin qui déconjugue les œstrogènes et leur permet d'être réabsorbés dans la circulation sanguine. Selon des études cliniques antérieures, de faibles niveaux de GUS peuvent entraîner une diminution plus rapide des niveaux d'œstrogènes dans l'organisme, ce qui aggrave les symptômes de la ménopause.
Parmi les 100 femmes ayant participé à l’essai, âgées de 45 à 55 ans, la première étape de l’étude a consisté à sélectionner plus de 80 souches pour l’activité GUS. Les chercheurs ont ensuite sélectionné la souche brevis KABP 052, qui présentait la plus grande capacité à déconjuguer les œstrogènes, et l’ont associée aux deux autres souches de la formule d’essai, qui ont été sélectionnées parce qu’elles inhibaient les pathogènes et amélioraient l’homéostasie intestinale. Cette formulation, dans un rapport de 2:1:1, est devenue Gyntima Menopause.
Après 12 semaines de supplémentation à raison d'une capsule par jour, les niveaux d'œstrogène mesurés par l'estrone et l'estradiol étaient significativement plus soutenus dans le groupe de traitement que dans le groupe placebo après ajustement en fonction de l'âge et des niveaux initiaux, ont conclu les auteurs. Les niveaux d'œstrogène dans le groupe ont diminué de manière significative pour le groupe placebo, mais les diminutions n'ont pas atteint une signification clinique chez les personnes prenant le probiotique.
« La ménopause est un domaine thérapeutique de la santé féminine très demandé et peu étudié. Les femmes étant en quête proactive de solutions naturelles et alternatives aux symptômes de la ménopause, il existe un monde d'opportunités commerciales à explorer dans le domaine des probiotiques. C'est pourquoi nous sommes ravis de présenter Gyntima Menopause, le premier probiotique commercial à offrir les avantages du mécanisme d'action de la β-glucuronidase (GUS), et l'étude qui le sous-tend, en tant que développement au sein de ce marché », a déclaré Jordi Riera, directeur du développement commercial chez Kaneka Probiotics. « Ce mélange probiotique élargit une gamme de produits extrêmement réussis dans notre portefeuille, et nous sommes impatients de poursuivre nos recherches pour mieux comprendre le mécanisme d'action derrière le mélange, ainsi que d'explorer les avantages que cela peut apporter aux femmes du monde entier. »
